« Viens et suis moi ».

 J’étais une jeune comme tant d’autres,  j’aimais la vie, me divertir,  ma passion était la musique et surtout la danse classique. Après études, stages et formation pour ce que j’aimais faire,  je suis rentrée à « la Scala ». J’ai quitté ce lieu  à 3 ans après la décision de rentrer dans la Congrégation des sœurs ND Bon  Secours.

Naissance de ma  vocation,  suivre le Christ.

Le jour de ma première communion, dans cette rencontre avec Jésus, mon cœur s’est ouvert  et je crois qu’une voix me disait : « Viens, suis moi, je t’attends ». Je n’ai jamais oublié ces paroles.

Jeune,  j’ai essayé de transmettre ma passion de la danse et la musique aux enfants dans les activités paroissiales, et les clubs. Le temps venu de la décision sur mon  choix, la vie religieuse semblait être le lieu où le Seigneur m’attendait, j’en ai parlé à ma mère qui l’accepta non sans difficulté mais mon père était opposé.

Pourquoi le choix du Bon Secours ?

J’aimais être auprès des jeunes, mais un jour j’ai rencontré à la maison une sœur qui venait soigner ma mère. Sr Stéphanie revenait de Tunisie. Malgré son costume austère, je la trouvais ouverte, joyeuse, sa vie m’interrogeait mais je n’osais pas lui poser de questions, lui demander quelle était sa Congrégation.

Quelques mois après, je fis un rêve. Je me trouvais dans un hôpital, au bout du couloir, debout il y avait un prêtre, il m’appela, je me suis approchée et il m’a dit : « Je suis le Père Millet, je t’attends ».     

Je me réveillais, avec la question : qui était ce prêtre, qu’est-ce qu’il voulait me dire ?

Une année passa. J’ai revu Sr Stéphanie, et lui ai posé quelques questions. J’ai appris que sa  Congrégation était  française que son charisme était de prendre soin de l’humanité souffrante. Elle me donna une petite  image et je reconnus le prêtre (celui du rêve !).

Je décidais alors de rentrer dans cette Congrégation. Je voulais soigner les malades et essayer de les rapprocher de Dieu. Le combat fût rude entre ma passion pour la danse et ce Dieu qui m’appelait. La constance dans la prière m’aida à faire le pas, à me donner à Dieu et aux autres et surtout à ceux qui souffraient.

Oui, je suis heureuse d’avoir fait ce choix  sans rien regretter. Je rends grâce à Dieu de m’avoir fait signe et fait don de la vocation religieuse.

Chaque vocation a son histoire, chacune est différente mais toutes sont belles, la mienne est une parmi celles-ci.

Sœur Anne Joséphine